Placement
Dossier

Quelles protections face à la crise boursière ?

par La rédaction - le 25/03/2020

Malgré les cours boursiers à la baisse, un certain nombre de placements sécurisés conservent leur attractivité.

L’épargne réglementée, modèle vertueux

C’est la promesse des produits d’épargne réglementée : livret A, livret de développement durable et solidaire (LDDS), livret d’épargne populaire (LEP).

D’après l’Observatoire de l’épargne réglementée, l’épargne réglementée représentait, en juillet 2019, environ 15 % du patrimoine des ménages. Le livret A, le placement favori des Français, dont les encours ont atteint leur plus haut historique, a vu sa rémunération abaissée à 0,60 % en février dernier. S’il reste peu rémunérateur, il constitue avant tout un modèle vertueux pour l’épargnant à la recherche de sécurité au détriment du rendement.

Pour l’ensemble de ces placements, le krach boursier n’entraîne pas de conséquences. L’épargne investie dans ces enveloppes financières reste garantie et disponible. La rémunération reste également inchangée.

Un mécanisme spécifique de garantie

En cas de crise financière de grande ampleur et de faillite bancaire, un mécanisme spécifique de garantie d’État s’applique. Toutes les sommes déposées sur un livret A, un LDDS ou un LEP sont indemnisées par le Fonds de garantie des dépôts (FGDR) jusqu’à un maximum de 100.000 € par client et par établissement. Les sommes déposées sur les comptes courants, sur les autres livrets et plans d’épargne (CEL, PEL, livret Jeune…) sont couvertes par la garantie des dépôts du FGDR et indemnisées jusqu’à un maximum de 100.000 € par client et par établissement. Les deux garanties sont indépendantes et s’additionnent.

Assurance-vie : avantage aux fonds euros

Près de 40 % des ménages français possèdent un contrat d’assurance-vie. Mais seule l’épargne investie sur le fonds en euros bénéficie d’une garantie en capital. Or ces dernières années, la part des unités de compte n’a cessé de progresser. En janvier 2020, elle a constitué 34 % de la collecte, soit 11,8 milliards d’euros. Ces supports ne garantissent pas le capital versé. Ils sont soumis aux fluctuations des marchés financiers à la hausse comme à la baisse. Le krach boursier aura donc un impact direct sur la part des contrats d’assurance vie investis en unités de comptes, à l’exception peut-être des produits immobiliers qui présentent une réelle résistance dans des marchés difficiles car ils sont décorrélés des autres produits financiers.

En cas de faillite des compagnies d’assurance-vie un fonds spécifique, le Fonds de garantie des assurances de personnes (FGAP) garantit 70.000 euros par déposant et par sociétés d’assurance pour les dépôts investis en fonds en euros comme pour les unités de comptes.

La rédaction

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