Fiscalité
Dossier

Alimenter son PER

par La rédaction - le 25/11/2022

Une autre stratégie pour faire baisser son impôt passe la diminution de l’assiette imposable. Procéder à des versements sur plan d’épargne retraite individuel (PERIN) fait partie de ces opérations utiles.

 

Déduction des versements pendant la phase d’épargne

La stratégie repose sur l’option pour une fiscalité allégée à l’entrée, pendant la phase d’épargne sur le PER. Le souscripteur peut en effet de choisir de déduire les versements volontaires de ses revenus imposables. En contrepartie, au moment de la liquidation du plan (lorsque le souscripteur percevra soit une rente viagère, soit un capital, il ne bénéficiera pas de coup de pouce fiscal. À l’inverse, s’il n’opte pas pour la déduction à l’entrée, il bénéficiera d’une fiscalité allégée à la sortie, lors de la liquidation du plan.

 Les limites applicables selon les catégories professionnelles

Les cotisations versées sur un PER individuel au cours d’une année N sont déductibles des revenus imposables de l’année N, dans la limite d’un plafond global fixé pour chaque membre du foyer fiscal. Ces limites varient selon la catégorie professionnelle du souscripteur.

  •  Le souscripteur salarié ou dirigeant d’entreprise peut retenir le plafond le plus favorable entre :
    – 10% du revenu imposable 2021, dans la limite de 32.908 euros (soit 10% de 8 fois le PASS 2021), et
    – 10% du PASS 2021, soit 4.113 euros.
  • Le souscripteur professionnel indépendant (TNS) peut retenir le plafond le plus favorable entre :
    – 10 % du bénéfice imposable dans la limite 32.908 euros (soit 10% de 8 fois le PASS 2022), auxquels s’ajoutent 15% de la fraction du bénéfice imposable comprise entre 1 et 8 PASS 2022, soit 43.192 euros ; ce qui offre un plafond maximal total  de 76.101 euros, et
    – 10% du montant annuel du PASS 2022, soit 4.113 euros.

La fraction excédentaire de ces versements est reportable sur les 3 années suivantes.